jeudi 13 septembre 2012

DECLARATION USAP-CGT SUITE A LA RENCONTRE PRESIDENT-SECRETAIRES DU CTEC

L’USAP CGT avait fait la proposition de la reprise des réunions Présidents, secrétaires et élus des instances qui ne se réunissaient  plus depuis 2006 environ.
Il faut noter que se tenait également le séminaire du Conseil d’administration jusqu’à 2007, avec la présentation du plan stratégique et des orientations nationales sur la politique de santé, en présence des membres du CA, y compris donc, des OS représentants des personnels AU CA.

Ces rencontres, en présence de la direction générale  de l’APHP, des présidents d’instances (DRH, Directeurs) des secrétaires généraux des organisations syndicales, élargis aux membres des CTEL (titulaires ou suppléants) qui étaient invités, faisaient partie du dialogue social, permettant  l’écoute et les échanges d’avis  pluriels sur les projets institutionnels.

Cette première réunion en 2012 se fait sans la présence des secrétaires généraux des OS, qui ne sont pas conviés, et  elle est désormais réduite à la seule présence, du secrétaire du CTEC, des secrétaires d’instances  CTEL, sachant que toutes les OS, n’ont pas de secrétaire de CTEL de GH.
 D’autre part, dans le cadre du RI (règlement intérieur)  2012 du CTEC, décliné dans les CTEL de GH, en accord avec l’intersyndicale de l’APHP, L’USAP CGT avec ses élus continue à revendiquer entre autre, la participation des élus suppléants au CTEC et CTLE de GH au même titre que les membres titulaires.

Nous faisons le constat une fois de plus d’une conception restrictive du dialogue social, avec l’impossibilité de faire bouger les lignes, en décalage complet avec les attentes des  personnels et de leurs représentants syndicaux, conception a laquelle l’USAP CGT ne peut adhérer

Par ailleurs, l’attitude de la Direction générale depuis deux ans lors de la commémoration de la libération et du respect à la mémoire de nos résistants syndicaux CGT et des personnels tombés pour la France, constitue une véritable provocation et un mépris sans précédent à notre encontre et celle des valeurs du modèle social issu du CNR , socle de la conception de l’hôpital public, garant de l’égalité ,de la solidarité pour la population .Pour notre part , cette attitude contribue à rompre la confiance entre notre OS et la Direction Générale et confirme l’absence d’interlocuteurs crédibles pour le dialogue social à l’APHP .
Depuis 4 ans, aucune évolution sociale ne s’est fait sans rapport de force ou conflit.

De plus, la préoccupation immédiate et majeure de notre organisation syndicale  dans le contexte actuel, concerne l’avenir de notre institution et le maintien de ses missions de soins, de l’accès égalitaire aux soins  de qualité, en toute sécurité pour la population, le maintien de toutes les structures de soins et hôpitaux y afférant. C’est aussi La revendication d’un financement des hôpitaux avec un ONDAM hospitalier à hauteur des besoins, l’arrêt au recours à l’endettement auprès des banques et un budget d’investissement permettant la modernisation des bâtiments hospitaliers et les moyens nécessaires  pour développer des projets médicaux et sociaux ambitieux.

l’USAP CGT revendique  également  le maintien des acquis sociaux des personnels actuellement remis en cause  (crèches, haltes garderies, logements, remplacement des CA, dispositifs  de reconnaissance de la pénibilité, réduction du temps de travail, reconnaissance des AT, développement de la médecine de santé au travail, protocole handicap et reconnaissance du handicap, des maladies professionnelles etc.) Nous revendiquons aussi l’amélioration des conditions de travail, fortement dégradés par la brutalité des restructurations, fusions, mutualisations. Ces restructurations s’accompagnant de suppressions d’emplois, de mobilité forcée, d’une intensification de la souffrance au travail des personnels et d’une dégradation de la qualité des soins et de l’accueil des patients. 
L’USAP CGT exige l’arrêt du démantèlement de l’APHP et de la vente à la découpe de son patrimoine social et historique, l’arrêt de toutes les fermetures d’hôpitaux et d’activités.
 L’USAP CGT EXIGE  un moratoire sur le projet de fermeture du siège de l’APHP et de l’Hôtel Dieu, avec la prise en compte d’un projet alternatif et médicalement cohérent avec les besoins de la population en coordination avec le secteur 1, le maintien du  SAU de Hôtel Dieu, des ses activités de soins et des plateaux techniques nécessaires.
Les besoins de la population du cœur de Paris sont avant tout de se soigner !
Nous voulons la fidélisation des personnels par le développement d’une réelle politique sociale (logement, crèche, etc.) l’arrêt des suppressions d’emplois, la titularisation des 6000 CDD de l’APHP.

L’USAP CGT réclame également les financements des Promotions Professionnelles et l’arrêt  de la politique de reports de scolarité, l’ouverture des concours dans toutes les catégories concernées.
Par ailleurs nous serons vigilants contre toute les tentatives de suppressions arbitraires des jours dans le  CET des agents par les Directions.

Nous attendons de vraies négociations, pour  la satisfaction de nos revendications.

Dans cette attente, et  compte tenu des arguments développés  précédemment nous n’assisteront pas plus longtemps à cette rencontre.

 L’USAP CGT

Lundi 10 septembre 2012

Petition en ligne pour Sauver l'Hôtel Dieu

 Pour signer la pétition en ligne pour sauver l'Hôtel Dieu vous pouvez cliquer sur le lien ci dessous.





Pétition en ligne Hôtel Dieu

jeudi 28 juin 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE INTERSYNDICAL SUITE A L'ACTION SUR LES LOGEMENTS DU 26 06 2012



Aujourd’hui, un rassemblement des personnels de l’APHP a eu lieu, exigeant d’être reçu par la Directrice Générale, qui une fois  de plus a refusé de les rencontrer, pour déléguer au DRH de l’APHP.
L’intersyndicale USAP-CGT, FO, CFDT,SUD Santé a été reçue avec une délégation de personnels (CGT).
L’entretien avec Monsieur POIMBOEUF n’a trouvé aucune issue celui-ci a réaffirmé :
-          son refus de débloquer plus de logements réservés à la politique d’attractivité des Infirmier(s) (alors que certains logements dédiés sont vides)
-          son refus d’infléchir la politique de cessions des logements et des terrains du patrimoine immobilier de l’APHP. Ces cessions, selon ses déclarations, ne seront que pour réduire la dette.
Alors que la Directrice Générale annonce une politique sociale (avec la mise en route d’un baromètre social), la DRH martèle qu’au nom de la dette, il n’y aura plus  de  politique sociale (logement, crèche etc..) à l’APHP, c’est un changement de règle institutionnelle sans précédent.
La Directrice Générale via le DRH se défausse d’une politique de logement social sur les collectivités territoriales et les élus locaux.
Le DRH renvoie au Président du Conseil de surveillance, fraichement élu, Monsieur LE GUEN qui s’est prononcé pour un Conseil de Surveillance Spécifique sur le logement.
Il convient que l’APHP n’est pas un propriétaire exemplaire et à des responsabilités qui ne sont pas remplis. La Direction Générale est dans l’incapacité de donner le chiffrage des logements vides et l’estimation de leur remise en l’état.
Devant le refus de dialogue et de solutions apportées aux dossiers d’urgence sociale soumis lors de cette rencontre, l’intersyndicale USAP-CGT, FO, SUD Santé :
-          exigent l’ouverture d’une table de négociations avec les élus d’arrondissements et les collectivités, les bailleurs sociaux et les organisations syndicales, ainsi que nos tutelles.
-          Maintiennent la mobilisation pour obtenir satisfaction sur les  revendications des personnels

mardi 26 juin 2012

APPEL DU CONGRES DE L'USAP-CGT




Les syndicats de la CGT des hôpitaux de l’APHP réunis les 19, 20 et 21 juin 2012 en congrès s’engagent à mettre tout en œuvre pour :
  • -         L’abrogation de la loi HPST
  • -         L’abrogation des lois portant création des ordres professionnels
  • -         L’arrêt immédiat des restructurations
  • -         Le maintien du statut de la Fonction Publique Hospitalière et du statut particulier APHP
  • -         Le maintien et le renforcement des hôpitaux de l’APHP, contre les regroupements d’hôpitaux, le maintien du siège et des services généraux (retour à la Pharmacie centrale des hôpitaux, SCA, SCB, SMS)
  • -         Le retour de tous les services et de tous les postes et la titularisation de  tous les CDD
  • -         Le maintien des droits et acquis spécifiques des originaires d’Outre-mer et défense de la journée nationale contre le racisme et toutes les formes de discriminations du 21 mars
  • -         L’amélioration des conditions de travail des agents de l’APHP
  • -         Le maintien des instituts de formation de l’APHP, du CFDC, ainsi que le financement des promotions professionnelles, la formation continue et la formation professionnelle
  • -         L’arrêt des quotas des promotions professionnelles
  • -         Le maintien des longs séjours dans le cadre sanitaire et social de l’APHP
  • -         L’abrogation de la loi Fillon de 2003 qui a remis en cause le départ à la retraite à 55 ans pour la catégorie active qui est une reconnaissance de la pénibilité de métier et à 50 ans pour l’équipe de nuit
  • -         La révision des capacités en lits de longs séjours des hôpitaux de gériatrie par l’annulation des coupes PATHOS
  • -         La prise en charge de la perte d’autonomie dans le cadre de la sécurité sociale
  • -         L’abrogation de la T2A et de la convergence tarifaire
  • -         Le maintien de tous les correspondants de la mutuelle complémentaire et du centre 602, sécurité sociale ainsi que la défiscalisation de la cotisation.

Le congrès décide d’interpeller le Gouvernement et notamment Madame Marisol Touraine - ministre de la santé et Monsieur le Président du conseil de surveillance de l’APHP - Jean Marie Le Guen sur l’exigence de l’arrêt des restructurations, l’ouverture des négociations. La CGT exige la nomination d’un nouveau DG garant de l’unicité de l’APHP.

Les congressistes décident de construire un rapport de force offensif en s’appuyant sur la victoire aux élections professionnelles et sur l’augmentation du nombre de syndiqués CGT.
Le congrès s’engage à renforcer les liens avec l’interprofessionnel au travers des UD et des UL, en vue d’engager des actions convergentes avec le personnel, les élus et la population.

Chaque syndicat s’engage à mener un travail de fond auprès des syndiqués et des agents sur les axes revendicatifs de la CGT, notamment sur le financement de la protection sociale, dans le cadre de la campagne confédérale de défense de la protection sociale.
La Protection Sociale est basée sur la solidarité, son financement est assuré par le travail et appartient aux salariés et aux assurés sociaux.
Nous exigeons le retour aux élections à la sécurité sociale.
Nous refusons sa fiscalisation et nous  nous opposons à toute compensation au transfert par l’impôt soit la TVA sociale ou la CSG, par conséquent nous demandons leur abrogation.
Nous exigeons une politique de plein emploi, l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, la suppression des exonérations patronales, la taxation des profits financiers, le retrait du jour de carence en cas d’arrêt maladie, et l’arrêt du recours aux heures supplémentaires.
Les congressistes s’engagent à lutter contre toute vente du patrimoine public de l’APHP et pour la construction de logements sociaux (500 tous les ans) et l’entretien de l’existant. C’est pourquoi nous appelons le Mardi 26 Juin à se rassembler devant le siège de l’APHP sur cette question.
Les congressistes décident de se joindre à l’action organisée par l’URIF le Jeudi 28 Juin vers le Medef sur les salaires, l’emploi et les retraites.
Nous rappelons que les 9 et 10 Juillet se déroulera la Conférence Sociale.
Le congrès s’engage à construire un rapport de force dès Septembre au moment du vote au Parlement du projet de loi de financement de la sécurité sociale.
Dans le contexte actuel de démantèlement de l’APHP, les délégués du 14ème congrès de l’USAP-CGT confirment leur volonté de se donner un outil de coordination, pour la défense de l’ensemble des revendications des personnels, pour la formation syndicale.
Continuer la négociation centrale sur l’attribution des heures de délégations afin qu’elles soient attribuées de façon homogène sur l’ensemble de l’APHP, y compris pour les établissements de moins de 2000 agents.
Faire respecter les droits syndicaux, les instances, le code du travail et réinstaurer un climat de dialogue social.
Un axe prioritaire doit être mis en œuvre durant cette mandature afin de préparer l’avenir notamment pour les jeunes syndiqués.
Les délégués s’engagent à lutter contre toutes discriminations y compris syndicales.
Afin de faire grandir le rapport de force et d’organiser les agents de l’APHP, les syndicats CGT de l’APHP, avec leur USAP CGT s’engagent à mener une campagne de syndicalisation tant envers les actifs que les retraités dans le cadre de la continuité syndicale.
Paris le, 21 juin 2012

                     

mercredi 6 juin 2012

MANQUE DE PERSONNEL POUR CET ÉTÉ C’EST LA SURCHAUFFE à l’HOPITAL C.RICHET APHP

La direction de Charles Richet reste dans la négation des besoins réels en
effectifs pour l’été 2012.
La CGT locale alerte sur les moyens et effectifs qui restent très insuffisants d’une
part et sur les conditions de travail et particulièrement pour cet été 2012.
Nous avons du faire à deux reprises du forcing avec de fortes mobilisations des
personnels afin d’exprimer les inquiétudes des soignants à prendre en charge la
personne âgée, très dépendante, fragile et souvent atteinte de troubles du
comportement, de démence et en fin de vie.
Pour cet été, c’est 1/3 de remplacement en moins par rapport à l’année dernière,
des postes vacants qui ne pourront pas être remplacés par l’intérim et aucun lit
fermé.
En plus, du fait de la fermeture annoncée de lits de médecine interne à Beaujon,
Bichat et Gonesse, notre hôpital va devoir accueillir des patients venant des
urgences, sans oublier les patients adressés par les médecins de ville du bassin.
Cette situation nous inquiète au regard des effectifs alloués et cela va avoir un
impact conséquent sur les conditions de travail et la dégradation de la prise en
charge des patients, ce que les professionnels refusent .
Nous dénonçons et avons l’intention d’agir avant les vacances sur la mise à mal
de l’hôpital pour des raisons de réductions et restrictions budgétaires. Les
décisions prises ne répondent pas aux besoins et à la mission du service public et
de qualité dont nous sommes viscéralement attachés.
La Direction reconnaît que la situation sera difficile, les arguments financiers sont
inacceptables, et irrecevables. Ça suffit de faire des économies sur le dos des
patients, résidents qui paient chaque mois leur séjour et sur le personnel qui
s’épuisent malgré leur professionnalisme, leur sens du devoir et de la solidarité.
Nous ne sommes pas, de plus, à l’abri d’une canicule ou d’une catastrophe
sanitaire.
La gériatrie est mise à mal, il y a urgence à la soigner, à les accueillir dignement,
la direction doit immédiatement passer des discours et actes contradictoires, aux
vrais actes et vraies solutions.
Nous alertons sur cette situation et exigeons rapidement des mesures
correctives pour assurer correctement cet été la prise en charge des patients et
éviter toutes incidents préjudiciables et irrémédiables.

Le syndicat CGT de Hôpital C.Richet

Mme Rejane Prestail
01 34 29 23 38
06 31 02 86 81

vendredi 1 juin 2012

APPEL A UNE ASSEMBLEE GENERALE SUR LE LOGEMENT LE 05 JUIN 2012

 
 
CRISE DU LOGEMENT
Agents de l’AP-HP concernés
Oui pour vous et votre famille
Oui pour les collègues, toutes catégories

ALORS, débattons ensemble avec l’intersyndicale CGT FO CFDT CFTC SUD sur :
  •  L’AP-HP c’est :    80 000 agents …..9 600 logements
  •  Combien de logements sur-occupés ? Combien de logements non occupés ? Dans quel état ?
  •  Le logement fait partie, comme les accueils en crèche et centre de loisirs des enfants des personnels, des conditions de travail des agents.
  •  Plus de 2 heures quotidiennes de transport, 24h/24, 365 jours /an : un choix ? ou plutôt une obligation faute de moyens pour des loyers « impayables », pour des superficies de plus en plus réduites : oui les agents s’éloignent de leur lieu de travail et cela a des incidences sur leur santé, etc…
  •  1 enfant sur 3 ne part pas en vacances : combien ont un parent dans notre secteur de la santé ?  Comment sont-ils logés ?
  • Certains agents de l’APHP peuvent être considérés par les spécialistes comme des « travailleurs pauvres », et ces chiffres augmentent tous les ans. Incidences ?
  • Comment surfer avec nos salaires pour couvrir tous les besoins de ma famille ? Quels choix ? Pourquoi ?
  •  Beaucoup d’autres points et réflexions
Hier nous disions « Ne rien lâcher » et maintenant, tous ensemble, construisons un « Tout est possible »

«ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
des agents

Le 05 JUIN à 14 H

AMPHI La Personne
B2 Rdc Haut
Hôpital Hôtel Dieu »

L’intersyndicale, les membres de la commission logement de l’APHP vous attendent

VENEZ NOMBREUX

Paris le 24 mai 2012

jeudi 31 mai 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE : LA CRISE DU LOGEMENT A L'AP-HP




COMMUNIQUE DE PRESSE

La crise du logement à l’APHP !
Mobilisation en faveur des plus défavorisés !

La politique sociale de la direction APHP évolue défavorablement envers les personnels même si sa directrice tente de prêcher la bonne parole en affichant, envers les médias, une stratégie d’accompagnement social ambitieuse et rénovée. En effet, la mise en œuvre de la politique de logement s’éloigne de son orientation initiale. En réalité, les travailleurs sociaux ont une réelle volonté de répondre aux requêtes et aux urgences sociales extrêmes des salariés. Néanmoins, l’institution n’affecte pas les moyens ni les dispositions répondant aux exigences de cette gestion spécifique. A ce jour, nous constatons que certains professionnels titulaires se retrouvent dans des situations plus que précaires telles que, vivre dans des abris de fortune (voiture personnelle stationnée à la porte de leur propre établissement, squat d’infortune, hébergement multiple, collocation spontanée…) et assumer leur charge parentale, monoparentale et/ou familiale en conciliant nomadisme et mesures de survie essentielles.

D’autre part, les dispositifs « infirmière sortie d’IFSI » et « infirmière capitale » qui visent à optimiser le recrutement de jeunes infirmier(e)s sortant des écoles ou d’origine provinciale révèlent la problématique d’une inadéquation entre le plan d’attractivité par le logement et les besoins réels du personnel déjà en activité : des habitations vétustes, parfois non soumises à un processus de réhabilitions, sont refusées par ces nouveaux arrivants qui se voient, parfois, affectés une colocation d’office. La priorité étant orientée vers le recrutement massif d’infirmiers, ces logements restent « gelés » et, par conséquent, ne sont pas alloués aux personnels en situation de grande précarité… A ce titre, il existe un réel manque de volonté institutionnelle à engager la rénovation et la remise en conformité d’une centaine de logements jugés insalubres.

En matière de politique sociale de l’APHP, il convient de dénoncer l’orientation prise l’égard des personnels retraités. En l’occurrence, un travailleur retraité de cette institution et logé par celle-ci, se voit dans l’obligation de rendre son logement dès la phase d’inactivité instruite. C’est dire la considération dont fait preuve l’institution à l’égard de ses anciennes forces actives qui ont consacré toute leur énergie et, pratiquement, toute leur vie à défendre l’hôpital public. Par ailleurs, il convient de faire remarquer l’acharnement au démantèlement mené par la Directrice Générale qui précipite les projets de vente du patrimoine APHP, bradant ainsi au moins disant les dons et legs des bienfaiteurs au mépris de son personnel soumis à des conditions de survivance, de détresse et de souffrance dignes d’un roman d’Emile Zola.

 En conséquence de quoi, les représentants du personnel s’opposent à une gestion aussi négligente des ressources humaines. L’intersyndicale s’insurge contre la politique stratégique arrogante menée par la Direction de l’Assistance Publique, qui n’a aucune considération pour ses personnels, dédaignant leur situation sociale au risque d’impacter sur la qualité de vie professionnelle, sur la santé au travail, sur les risques psychosociaux et, notamment, sur la qualité des prestations destinées aux patients.


Le 25 mai 2012.