COMMUNIQUE DE PRESSE
La crise du logement à l’APHP !
Mobilisation en faveur des plus
défavorisés !
La politique sociale de la direction APHP évolue
défavorablement envers les personnels même si sa directrice tente de prêcher la
bonne parole en affichant, envers les médias, une stratégie d’accompagnement social
ambitieuse et rénovée. En effet, la mise en œuvre de la politique de logement
s’éloigne de son orientation initiale. En réalité, les travailleurs sociaux ont
une réelle volonté de répondre aux requêtes et aux urgences sociales extrêmes des
salariés. Néanmoins, l’institution n’affecte pas les moyens ni les dispositions
répondant aux exigences de cette gestion spécifique. A ce jour, nous constatons
que certains professionnels titulaires se retrouvent dans des situations plus
que précaires telles que, vivre dans des abris de fortune (voiture personnelle stationnée à la porte de leur propre établissement,
squat d’infortune, hébergement multiple, collocation spontanée…) et assumer
leur charge parentale, monoparentale et/ou familiale en conciliant nomadisme et
mesures de survie essentielles.
D’autre part, les dispositifs « infirmière sortie d’IFSI » et « infirmière capitale » qui
visent à optimiser le recrutement de jeunes infirmier(e)s sortant des écoles ou
d’origine provinciale révèlent la problématique d’une inadéquation entre le
plan d’attractivité par le logement et les besoins réels du personnel déjà en
activité : des habitations vétustes, parfois non soumises à un processus de
réhabilitions, sont refusées par ces nouveaux arrivants qui se voient, parfois,
affectés une colocation d’office. La priorité étant orientée vers le
recrutement massif d’infirmiers, ces logements restent « gelés » et,
par conséquent, ne sont pas alloués aux personnels en situation de grande précarité…
A ce titre, il existe un réel manque de volonté institutionnelle à engager la
rénovation et la remise en conformité d’une centaine de logements jugés
insalubres.
En matière de politique sociale de l’APHP, il convient
de dénoncer l’orientation prise l’égard des personnels retraités. En
l’occurrence, un travailleur retraité de cette institution et logé par
celle-ci, se voit dans l’obligation de rendre son logement dès la phase
d’inactivité instruite. C’est dire la considération dont fait preuve
l’institution à l’égard de ses anciennes forces actives qui ont consacré toute
leur énergie et, pratiquement, toute leur vie à défendre l’hôpital public. Par
ailleurs, il convient de faire remarquer l’acharnement au démantèlement mené
par la Directrice Générale qui précipite les projets de vente du patrimoine APHP,
bradant ainsi au moins disant les dons et legs des bienfaiteurs au mépris de
son personnel soumis à des conditions de survivance, de détresse et de
souffrance dignes d’un roman d’Emile Zola.
En conséquence
de quoi, les représentants du personnel s’opposent à une gestion aussi
négligente des ressources humaines. L’intersyndicale s’insurge contre la
politique stratégique arrogante menée par la Direction de l’Assistance Publique,
qui n’a aucune considération pour ses personnels, dédaignant leur situation
sociale au risque d’impacter sur la qualité de vie professionnelle, sur la
santé au travail, sur les risques psychosociaux et, notamment, sur la qualité
des prestations destinées aux patients.
Le 25 mai 2012.
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